Pétard raquette allemand

Ce sont des grenades à manche de la première guerre mondiale.Il suffisait de remplir des boîtes d’explosifs et de morceaux de ferraille puis de placer une mèche et l’allumer.
Il fallait bien calculer l’instant du lancer pour éviter que l’ennemi vous la relance mais aussi qu’elle n’explose dans vos mains.


 Cette pièce est visible dans la vitrine grenades de la salle 14-18.
Mise à jour décembre 2020.


Grenade extincteur Harden

Il s’agit de bouteilles en verre remplies d’un liquide qui au contact de l’air se transforme en gaz et éteint le feu.
Ces bouteilles pouvaient être posées par terre, la chaleur les faisant éclater, suspendues à une ficelle qui en brûlant les faisait tomber et éclater ou bien jetées directement dans le brasier.


 Cette pièce est visible dans une vitrine à l’entrée du musée.
Mise à jour novembre 2020.


Rustines pour réparer des casseroles

Durant l’occupation 1940-1944 les matières premières étaient rares. Il fallait réparer au lieu de remplacer.
Ces rustines de la marque « Vit-Fait » étaient destinées à réparer des casseroles, des marmites, etc. Une rondelle de chaque côté du trou en serrant avec une vis et c’était réparé.
Peut-être pas étanche à 100%, mais l’objet continuait à rendre service.


 Ces pièces sont visibles dans la salle Occupation.
Mise à jour octobre 2020.


Bombe d’aviation US 2ème guerre mondiale

Bombe de la 2ème guerre mondiale de fabrication anglaise et US (vérifiée par le service de déminage). Accrochage à l’avion d’un côté 1 anneau pour les avions américains, de l’autre 2 anneaux pour les avions anglais.


 Cette pièce est visible dans la salle 2ème guerre mondiale alliés.
Mise à jour septembre 2020.


Collection de télémètres
2ème guerre mondiale

Cette collection comporte plusieurs télémètres utilisés par les armées alliées durant la 2ème guerre mondiale.


 Ces pièces sont visibles dans la salle 2ème guerre mondiale alliés.
Mise à jour août 2020.


Lampe de visée anglaise :
LAMP AIMING MG Mk III 1940

La cible a été repérée de jour et la visée de la lampe orientée sur l’objectif. Elle est reliée par un fil électrique à l’équipe de mitrailleurs et peut être actionnée à distance par un interrupteur.


 Cette pièce est visible dans la salle 2ème guerre mondiale alliés.
Un modèle « BD 71 » à 6 lignes est également visible dans la même pièce.
Mise à jour juillet 2020.


Central téléphonique
US 2ème guerre mondiale

Le BD 72 est un central téléphonique portatif de campagne à appel par magneto.
D’une capacité de 12 lignes, il est inséré dans une caisse en bois à 2 poignées, d’une sangle de transport réglable et de 4 pieds pliants en acier.
 Cette pièce est visible dans la salle 2ème guerre mondiale alliés.
Mise à jour août 2020.


Moulage de « gueule cassée »

Durant la première guerre mondiale, on voit revenir pour la première fois des hommes complètement défigurés. Ce sont les obus les principaux responsables de ces mutilations de la face, et auparavant personne n’aurait survécu à ces blessures.
A la souffrance physique, s’ajoutait la souffrance morale. De nombreux blessés ont d’ailleurs fini dans des asiles.
Les opérations consistaient en général en la pose de masques. Dans quelques cas greffe de peau.
Pour préparer ces masques on effectuait des moulages du visage défiguré.
Il y a eu environ 15 000 « gueules cassées » chez les français.

 Cette pièce est visible dans la salle 14-18.
Mise à jour juin 2020.


Buste du Colonel Teyssier

Louis Casimir Teyssier est né à Albi le 25 août 1821. Il s’engage au 21ème régiment de ligne de Cherbourg, et c’est là qu’il gagnera tous ses galons de caporal à capitaine. Il participera à la guerre de Crimée et à la campagne d’Italie. En juillet 1870 il est commandant de la citadelle de Bitche. Durant 6 mois avec 3000 hommes il résistera au siège des 20000 prussiens.
Ce n’est que sur ordre du gouvernement français qu’il rend les armes en mars 1871, alors que l’armistice est signé depuis le 28 janvier.

Il prend sa retraite à Albi en 1880 et se consacre à l’écriture en langue occitane. Il décèdera à Albi en 1916 à l’âge de 95 ans.

 Cette pièce est exposée dans la salle d’ honneur.
Mise à jour avril 2020.


Harnais pour pigeon

Durant la 2ème guerre mondiale, des parachutistes américains sautaient quelquefois accompagnés d’un pigeon voyageur. Emballé dans ce harnais, le volatile ne pouvait s’échapper et arrivait au sol avec le soldat. Il suffisait alors de lui adjoindre un message et il s’empressait de rejoindre son pigeonnier.
La hiérarchie militaire était ainsi informée du déroulement de la mission.

 Cette pièce est visible dans la salle de la Résistance.
Mise à jour mars 2020.


Indicateur d’abri anti-aérien
2ème guerre mondiale

Cette plaque « A » (comme Abri) servait à indiquer à la population les abris anti-aériens où elle pouvait se réfugier en cas de bombardement aérien.

 Cette pièce est visible dans la salle Occupation.
Mise à jour février 2020.


Panier pour transport d’obus.
1914-1918

Ces paniers tressés en osier servaient au transport des obus à dos d’homme, lorsque les chemins ne permettaient pas
le transport par d’autres moyens.

 Cette pièce est visible dans la salle 14-18.
Mise à jour janvier 2020.


Insecticide.

Attaquer les poux à l’Obus.
Un insecticide au nom adapté pour combattre l’un des ennemis des poilus.
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 Cette pièce est visible dans la salle 14-18.
Mise à jour décembre 2019.


Souvenirs de la bataille de Bastogne.

La bataille de Bastogne a eu lieu dans les Ardennes belges entre décembre 1944 et janvier 1945. La ville est également connue pour  Liège-Bastogne-Liège, la doyenne des courses cyclistes créée en 1892.

Un soldat a ramené de cette bataille, ce coffret souvenir contenant : un fragment de parachute rouge et de cordon de parachute blanc, une douille et un sachet de terre. Au vu du texte écrit on peut supposer que c’est un soldat français qui a ramené ces souvenirs.

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Cette pièce est visible dans la salle Alliés.
Mise à jour novembre 2019.


Fanion du Sacré Coeur de Jésus.

Pendant la première guerre mondiale,  plus de douze millions de drapeaux et fanions français ornés du Sacré Cœur de Jésus furent portés par les soldats et même les régiments.

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Cette pièce est visible dans la salle 14-18.
Mise à jour octobre 2019.


Mitrailleuse d’instruction.

Mitrailleuse d’instruction allemande modèle MG08 pour accoutumance au bruit.
« Atelier du Matériel Didactique QG du 1er corps.
Pour « faire encore plus vrai » des éclairs sortent du canon quand on actionne le mécanisme. Ils sont créés par une dynamo et un phare de vélo. Le système fonctionne toujours en 2019 !!

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Cette pièce est visible dans la salle 14-18.
Mise à jour septembre 2019.


Avion allemand abattu à Avranches.

Débris d’avion allemand récupéré le 10 juin 1944 sur une épave sur la plage d’Avranches.

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Cette pièce est visible dans la salle Allemagne.
Mise à jour août 2019.


Cervelière.

Il s’agit d’une calotte en acier portée sous le képi et imaginée fin 1914 par Louis Adrian, l’inventeur du casque qui portera son nom et sera généralisé à partir de 1915.
Auparavant les soldats n’avaient aucune protection sur la tête.
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Cette pièce est visible dans la salle 14-18.
Mise à jour juillet 2019.


Bonbonne de rhum .

Ces bonbonnes marquées SRD renfermaient du rhum pour les troupes anglaises durant la deuxième guerre mondiale..
A2098-1Cette pièce est visible dans la salle Alliés.
Mise à jour juin 2019.


Brassards de la Résistance FFI .

Dès 1943 s’est posée la question de reconnaissance des FFI. Mais c’est surtout à partir du printemps 1944 que ceux-ci sont devenus indispensables. Des brassards officiels étaient parachutés mais de nombreux maquisards en confectionnaient eux mêmes. Ils devaient comporter un bandeau tricolore avec la Croix de Lorraine. Des reconnaissances locales pouvaient y être adjointes. Ci dessous différents brassards « fabrication maison » de maquis tarnais.
A1327Ces pièces sont actuellement visibles dans la salle de la Résistance.
Mise à jour février 2019.


Appareil pour calculer les indemnités des prisonniers .

Cette règle sophistiquée permettait de calculer les indemnités des prisonniers de guerre 39-45. En fonction du grade, de la date de capture en mai ou juin 1940 et  de la durée de captivité,  on déterminait l’indemnité à laquelle pouvait prétendre le soldat.

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Cette pièce  est actuellement visible dans la salle de l’Occupation.
Mise à jour janvier 2019.


Poêles de tranchée .

Ces poêles de tranchée en plus de réchauffer les soldats permettaient de tenir au chaud 6 gamelles : 5 suspendues aux ergots et une au dessus.

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Ces pièces  sont actuellement visibles dans la salle 14-18.
Mise à jour décembre 2018.


Casque à pointe allemand 1914 .

Le casque à pointe, en allemand « Pickelhaube », est adopté par l’armée prussienne dès 1842. Fabriqué en cuir bouilli très épais, avec sa garniture métallique en laiton, il subit de nombreuses modifications au cours du temps.
Le « Pickelhaube » s’impose très vite comme l’élément distinctif du soldat allemand de la guerre de 1870 et du début de la Grande Guerre.
Devant son inefficacité face aux éclats d’obus, il est remplacé en 1916 par le «Stahlhelm», casque en acier, à la forme enveloppante, moins ostentatoire et offrant une protection bien plus efficace. Celui-ci sera utilisé jusqu’en 1945.

A1006Cette pièce  est actuellement visible dans la salle 14-18.

Mise à jour novembre 2018.


Aigle des camps nazis .

Cet aigle monumental paradait avec arrogance au fronton de la porte d’un camp de concentration nazi, dont nous ignorons le nom.
Démonté en trois pièces (les deux ailes rabattues le long du corps), il a été ramené comme trophée et prise de guerre par un déporté politique dont nous ignorons également le nom et qui attendait patiemment son rapatriement sur le bord d’une route d’Allemagne.

Un groupe du maquis « Vendôme », de la Grésigne, intégré dans la Première Armée Française, ramenait en France tous les prisonniers et déportés qu’ils rencontraient le long des routes.
Arrivé chez lui, notre rapatrié ne put réintégrer la demeure familiale qu’après avoir abandonné cet encombrant souvenir, sur les injonctions non négociables de son épouse.
Récupéré par Renée et Robert MEGE, cet aigle fut stocké dans un grenier puis ultérieurement confié au Militarial, Musée-Mémorial pour la Paix de Boissezon.
Cette pièce, à l’époque relativement courante, est devenue très rare car les déportés libérés avaient l’habitude de jeter à terre ces aigles nazis et d’y mettre le feu.
(texte Christian Bourdel)

Cette pièce  est actuellement visible dans la salle Allemagne.

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Mise à jour octobre 2018.


Voiturette tricycle.

Cette voiturette tricycle à pédales était construite à Castres pendant l’occupation pour palier au manque de carburant..
Elle est actuellement visible dans la salle de la Résistance.

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Mise à jour septembre 2018.


Un grand classique de la clandestinité.

L’étui de violon pour le transport discret d’une arme individuelle, si possible tirant par rafales.
Cet objet est actuellement visible dans la salle de la Résistance.

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Mise à jour août 2018.


Impressionnant tableau de médailles.

Lors de l’inventaire de nos réserves nous avons découvert ce tableau de médailles renfermant entre autres une Croix de Guerre 1914-1918 avec 3 palmes et 5 étoiles. Il manque les insignes d’officier et de Commandeur de la Légion d’Honneur.
Malgré la photo, nous ne connaissons pas l’identité de cette personne et nous la recherchons. Si quelqu’un le reconnait merci de nous en aviser.
Cet objet est actuellement dans nos réserves.

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Mise à jour juillet 2018.


Talon tournant.

Durant la période de l’occupation, il fallait économiser toutes les matières premières. Le talon tournant permettait lorsque celui ci était usé de lui faire faire un quart de tour et on repartait avec un talon neuf !
Cet objet est actuellement visible dans la salle de l’occupation.
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Mise à jour avril 2018

Dague de vertu.

Dague de vertu, ou dague romantique, ou dague de prostituée, appelée communément « pique-couilles ». Utilisée par les dames de petite vertu à la fin du 18 ème siècle jusqu’au début du 19 ème, dans les maisons closes, ce stylet, porté à la jarretière, servait à se défendre contre « les mauvais payeurs » voire des clients trop impulsifs. (http://www.artchiffoncollection.com)
Cet objet est actuellement dans les réserves en cours de classement.
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Mise à jour février 2018


Casque de pompier des mines de Carmaux.

Une importante collection de casques de pompiers est exposée dans le hall du musée. Parmi eux ce casque doré de pompier de la mine de Carmaux daté de 1886
Cet objet est visible dans la vitrine à l’entrée du musée.

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Mise à jour août 2017


Coffrets de terre de Verdun et d’Alsace vendus après guerre à ceux qui visitaient les champs de bataille

Après guerre des familles de soldats morts sur les champ de bataille, et des soldats rescapés sont revenus sur les lieux des combats. Ils pouvaient acheter des coffrets renfermant cette terre « sacrée » où leur mari, fiancé, père, fils, camarade avaient versé leur sang. Certains coffrets étaient même vendus avec des « certificat d’authenticité ».

Ces objets sont visibles au musée dans la salle 14-18.

Mise à jour juin 2017


 

Veste que portait le maréchal des logis François Dulac lors des combats de Zillisheim le 19 août 1914

Lors des combats de Zillisheim aux portes de Mulhouse le 19 août 1914 le maréchal des logis François Dulac du 9ème régiment d’artillerie de Castres, a été blessé par une balle de mitrailleuse qui lui a traversé le corps de part en part en lui cassant une côte ! Sur sa veste l’emplacement du trou de la balle est indiqué par une flèche rouge brodée.
Cette veste a été donnée au Militarial par la famille de François Dulac.

 Cet objet est visible au musée dans le hall d’entrée.

Mise à jour mai 2017


 

Insigne des premières Forces Françaises Libres à Londres en 1940

Les premières FFL de Londres ont utilisé cet insigne composé de 3 pièces trouées de 5, 10 et 25 centimes enlacées dans un ruban tricolore.

Cet objet est visible au musée dans la salle de la libération, vitrine Général de Gaulle.

Mise à jour février 2017


 

Masque à gaz – cagoule pour enfant défense passive britannique, 2ème guerre mondiale

Il pouvait être utilisé le porteur dans les bras, tenu à la main ou dans une poussette.
Il suffisait de pomper l’air extérieur qui était envoyé à l’intérieur après être passé par un filtre et sortait par le bas de la jupette.
Le système de soufflet est visible sur la droite de la photo.

Cet objet est visible au musée dans la salle de la 2ème guerre mondiale.

Mise à jour janvier 2017