Comité d’Entente et de Liaison
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Serge Weisman dit Serge Mercier, était né le 5 juillet 1924 à Bucarest (Roumanie) de Salomon Weisman et de Déborah Goldeinberg.
Cette famille est réfugiée à Castres où Serge est scolarisé au lycée Jean Jaurès. Parfaitement intégré, il s’implique dans le milieu associatif au sein de l’Emulation Nautique Castraise. En 1943 il décide de rentrer en clandestinité au sein des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI). Il est membre du service du renseignement de l’Armée Secrète dirigé par Kulman Witemberg alias M. Charles.
Le 21 juillet 1944, il circule avec un groupe de résistants à bord d’une automobile qu’une patrouille allemande intercepte près du cinéma « le Palmarium ».
Ils tentent de s’enfuir en s’engageant dans l’avenue du Sidobre, mais leur voiture est finalement stoppée à hauteur de la place Carnot.
Serge Weisman, blessé, est arrêté et conduit à l’Hôtel Dieu tout proche (emplacement actuel de la Villégiale St Jacques). Il y est opéré.
Deux jours plus tard, des agents de la « Milice » viennent le récupérer de vive force. Des officiers allemands l’interrogeront.
Le 25 juillet 1944, des enfants qui jouaient sur les bords de la Durenque, à la sortie de Castres au lieu dit «Mesturet», découvrirent son cadavre allongé dans un pré et portant des traces de torture. Il avait été achevé de 2 balles dans la nuque.
Il est inhumé au cimetière St Roch le 27 juillet 1944 (carré 14 rang G n° 10). La chronique de l’époque indique que malgré l’interdiction de la milice d’innombrables fleurs furent déposées sur sa tombe.
Sa dépouille est exhumée le 27 mai 1949 pour un transport sur Paris.
Serge Weisman combattant de l’ombre comme tant d’autres est tombé à Castres victime de la barbarie nazie. Il avait vingt ans et vingt jours.
À lui l’immortalité, à nous le souvenir.
Plaque sur l’emplacement où a été arrêté Serge WEISMAN à Castres |
Cette plaque actuellement au Musée Mémorial pour la Paix de Boissezon, a été remplacée par celle de la photo précédente. |