CORPS
FRANC DU SIDOBRE
LA RESISTANCE EN ZONE SUD, dite ZONE LIBRE
Le 8 novembre
1942 les anglais et les américains débarquent en Afrique du Nord, En
représailles de ce débarquement HITLER donne l’ordre, le 11 novembre 1942
(anniversaire de la victoire de 1918), à ses troupes d’occuper la zone libre.
L’Armée
d’Armistice ayant été dissoute, une minorité
d’Officiers, de Sous-Officiers et
de Soldats décident de lutter contre l’occupant, donc de
résister. Ils
deviennent des clandestins et se regroupent dans des zones
isolées et
difficiles d’accès . Les réfractaires au S.T.O (*)
rejoignent également la
Résistance avec des hommes et des femmes de tous ages
épris de liberté. Ces
résistants sont équipés d’armes
« récupérées "auprès de
l’Armée
d’Armistice" et plus tard avec de parachutages effectués
par les Alliés.(
après le 6 juin 1944 )
HITLER décide de
ne pas appliquer la " Convention de Genève sur les Prisonniers de
Guerre" aux Résistants qu’il considère comme des TERRORISTES
et donne l’ordre de FUSILLER tous ceux qui seront pris lors
d’opérations militaires. Dans la réalité les résistants faits prisonniers lors
d’opérations militaires sont :
-Abattus
immédiatement ou fusillés dans les heures qui suivent
- Torturés dans des conditions atroces et envoyés dans des camps de
concentration où l’espérance de vie est minime
Les populations
qui habitent sur les lieux de combat où a proximité sont considérées
comme Coopérant avec les résistants et subissent les mêmes représailles
(Ouradour-sur-Glane en est l’exemple même).
(*) Le 16
février 1943 une loi de Vichy impose le Service du Travail Obligatoire à tous
les jeunes gens de 18 à 22 ans qui sont requis et envoyés en Allemagne pour
participer à l’effort de guerre nazi.
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Par l’occupant En vue
d’inciter la population à entrer dans les groupes de résistance, les
puissances ennemies tentent de répandre dans le peuple français la conviction
que les membres des groupes de résistance, en raison de certaines mesures
d’organisation et grâce au port d’insignes extérieurs, sont assimilés à des
soldats réguliers et peuvent de ce fait se considérer protégés contre le A l’encontre
de cette propagande, il est affirmé ce qui suit : Le droit international
n’accorde pas aux individus participant à des mouvements insurrectionnels sur
les arrières de la puissance occupante la protection à laquelle peuvent
prétendre les soldats réguliers. Aucune disposition, aucune déclaration des
puissances ennemies ne peuvent rien changer à cette situation. D’autre part,
il est stipulé expressément à l’article 10 de la convention d’armistice
franco-allemande que les ressortissants français qui, après la
conclusion de cette convention,combattraient contre le Reich Allemand seront
traités par les troupes allemandes comme des francs-tireurs. La puissance
occupante, maintenant comme auparavant, considérera, de par la loi, les
membres des groupesde résistance comme des francs-tireurs . LES REBELLES
TOMBANT ENTRE LEURS MAINS NE SERONT DONC PAS TRAITES COMME PRISONNIERS
DE GUERRE ET SERONT PASSIBLE DE LA PEINE CAPITALE CONFORMEMENT AUX LOIS DE LA
GUERRE !!!
Der Oberbefehlshaberwest
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Prologue
On 8 Nov 1942 The English and the Americans disembarked in North Africa. In response to this disembarkation, Hitler gave the order to his troops on 11 Nov 1942 (anniversary of the victory of 1918) to occupy the free zone of France.
The Armistice Army having been dissolved, a small number of officers, non-commissioned officers and men decided to oppose the occupier. They became clandestine operators and formed groups in areas that were isolated and difficult to find. Those who refused obligatory work service in Germany (STO) also joined the emerging resistance together with the men and women of all ages who loved liberty. Members of this Resistance armed themselves first with weapons taken from the Armistice Army and later with equipment dropped by parachute by the Allies (after Jun 1944).
Hitler decided not to apply the “Geneva Convention rules regarding prisoners of war” to members of the Resistance. He considered them to be terrorists and gave the order to shoot all of them who were taken prisoner during military operations. In actuality those taken prisoner were (1) shot immediately or within a few hours or (2) tortured under gruesome conditions and sent into concentration camps where hope of survival was minimal.
Inhabitants of or near the areas of combat were considered to be collaborators with the Resistance and subjected to the same reprisals (Ouradour-sur-Glane is an example of this). On 16 Feb 1943 a law of the Vichy government imposed obligatory work service (STO) on all men of age 18 to 22. These men were sent to Germany to work for the Nazi war effort.