CORPS FRANC DU SIDOBRE
 

O S S (OFFICE OF STRATEGIC SERVICES)



 
 


 

French Operational Group,
Algiers-to-France Section : P A T

Mission:

To harass the enemy and cut communication and supply routes in the area of the triangle Toulouse, Bedarieux, Severac.

To organize and strengthen the resistance movement and to cooperate with them, to do everything possible to harass and destroy the enemy.
Summary:
6 August. Secton left Blida Airport at 2100 hours, flew in a Sterling bomber, and at 0007 hour on 7 July reached DZ, "Virgule" between Vabre and Lacaune in the Department Tarn. On the way, the plane was fired on by enemy AA. Plane maneuvered out of fire with no serious damage. Some men had good landings on a plateau but others landed on hillside slopes. S/Sgt. Esquenazi broke his leg and was taken to a French hospital in Brassac. Sgt. Kitchen was cut and bruised by tree branches. Reception was excellent and the Section was taken to the Maquis Command Post.
7-11 August. Discussions with the Maquis, preparation for operations, and reconnaissance.
12 Aug. Section and Maquis ambushed a German command car near Rialet. Later four motorcycles approached with arms which included a machine gun. In the exchange of fire S/Sgt. Gautier and T/5 Spaur were mortally wounded. The remaining seven OGs withdrew as a column of German vehicles started through. All the German motorcycle troops were reported killed. 
Night of 14-15 Aug. With bridge at Mazamet selected for destruction, bus carrying the Section and explosives (C2) stopped a quarter of a mile from the target. Two old Frenchmen guarding the bridge were blindfolded and put in the bus. Charges were applied to the bridge, Lt. LaGueux pulled the 30-minute time pencil, bus was reloaded and at a safe distance the blast was heard. The two guards were released.

On the 15th seven Maquis who were sent out to see what had been done to the bridge were ambushed and killed. Subsequently the Section learned the bridge had been completely destroyed.
19-20 Aug. Maquis under Commandant Hughes moved to a cut 7 K west of Mazamet to ambush a train carrying German troops. Lt. LaGueux and demolition team set charges on the railroad. The train arrived at midnight, was stopped, and the Germans fired four 20mm. guns throughout the night. In the morning of the 20th the Maquis fired five mortar rounds and the enemy, an antiaircraft unit of a captain and 60 men, surrendered. Lt. LaGueux and Lt. DeMarco interrogated the prisoners and took military documents, some of them secret, which were turned in to the C.P. at Grenoble. The train carried much military equipment and plunder which was taken for use by the Maquis. The demolitions which had been placed were set off with derailing of engine and cars and cutting of tracks.

That night Commandant Hughes made terms of surrender with the Germans in Castres: 60 officers and 5800 men. The town of Albi was included in the liberation.
23 Aug. With entire Tarn region liberated, operations in the Carcassonne area were considered. Though Germans were reported in that area, reconnaissance there and in other areas revealed none. No further combat opportunities materialized and the Section, with Lt. Frizzell's Section reported to Grenoble on September 13.

 

Ci-dessous traduction du texte précédent

 

Groupe opérationnel français, section  Alger / France

Mission :

Harceler l’ennemi et couper les voies de communication et d’approvisionnement dans le triangle Toulouse / Bédarieux / Séverac.

Organiser et renforcer la Résistance, coopérer avec elle, harceler et détruire le plus possible les forces ennemies.

Résumé :

Le 6 août à 21 heures, la section quitte l’aéroport de Blida à bord d’un bombardier Sterling.

Le 7 août à 1 heure, elle atteint son but, la zone de larguage « Virgule » entre Vabre et Lacaune dans le département du Tarn.
Pendant le vol, l’avion essuie le feu ennemi, mais peut s’éloigner des zones dangereuses sans dégâts sérieux.
Quelques hommes se réceptionnent bien sur un terrain plat mais les autres ont plus de difficultés sur un versant de colline. Le sergent-chef Eskenazi se casse la jambe et doit être emmené à Brassac dans un hôpital français. Le sergent Kitchen est blessé et contusionné par des branches d’arbres.
L’accueil de la Résistance est excellent et la section rejoint le poste de commandement du maquis (au Reclot)

Du 7 au 11 août : réunions avec les maquisards, préparation des opérations et reconnaissance des lieux

Le 12 août, la section et le maquis sont en embuscade à côté du Rialet. Ils attendent un command-car allemand. Arrivent alors quatre motocyclistes dont un side-car armé d’un fusil-mitrailleur.
Pendant la fusillade, le sergent-chef Gautier et le spécialiste T Spaur sont mortellement blessés.
Les sept membres restants de la section se retirent quand une colonne de véhicules allemands s’approche. Tous les motocyclistes allemands ont été tués.

Pendant la nuit du 14 au 15 août, un pont de Mazamet ayant été choisi comme objectif, le camion ( du corps franc du sidobre)  transportant la section et les explosifs s’arrête à environ 400m de la cible. Deux vieux français qui gardent le pont sont neutralisés et gardés dans le véhicule. Les charges d’explosifs sont fixées sur le pont et le lieutenant Lagueux règle le minuteur à 30 mn. Toute la troupe se replie à une distance suffisante et peut entendre l’explosion. Les deux gardiens sont libérés.

Le 15, sept maquisards envoyés pour constater les dégâts occasionnés au pont sont pris en embuscade et tués. Plus tard, la section saura que le pont (de gauthard)  a été entièrement détruit.

Les 19 et 20 août, le maquis, sous les ordres du commandant Hughes, monte une opération de dynamitage, à 7 km à l’ouest de Mazamet, pour attaquer un train de troupes allemandes.
Le lieutenant Lagueux et l’équipe d’artificiers installent les charges sur la voie de chemin de fer.
Le train arrive à minuit et doit s’arrêter. Les allemands tirent toute la nuit avec 4 canons de 20 mm.
Au matin du 20, le maquis envoie cinq tirs de mortier qui obligent l’ennemi, une unité anti-aérienne de 60 hommes avec son capitaine, à se rendre.
Le lieutenant Lagueux et le lieutenant DeMarco interrogent les prisonniers et saisissent des documents militaires, certains top-secrets, qui sont envoyés au PC à Grenoble.
Le matériel militaire ainsi que le fruit de divers pillages que transporte le train sont récupérés par le maquis. Les charges explosives mises en place seront utilisées pour faire dérailler le train et couper les voies. Dans la nuit, le commandant Hughes accepte la reddition de la garnison allemande de Castres ( 60 officiers et 5800 hommes ) qui implique aussi la libération de la ville d’Albi.

Le 23 août, alors que toute la région du Tarn est libérée, des opérations sont envisagées autour de Carcassonne, des allemands ayant été signalés dans cette zone. Une reconnaissance sur les lieux et dans les alentours ne permet pas de le confirmer.
Aucune autre occasion de combat n’a été relevèe ultérieurement et la section, ainsi que celle du lieutenant Frizzell, ont fait un rapport dans ce sens à Grenoble le 13 septembre.
 


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