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Aumônier du C.F.M.N. puis du 8° DragonsPixelTransp.GIF (87 octets)
PixelTransp.GIF (87 octets) Soutane de " combat", l'abbé de Villeneuve défile à Castres en tête du CFMN, entre les deux médecins.
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Henri de VILLENEUVE
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"Aumônier du C.F.M.N. puis du 8° Dragons "
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Né en 1904 à Hauterive, près de Castres, dans une vieille famille d'où sortit au siècle demier la fondatrice des "Sœurs Bleues"de l'lmmaculée Conception, Emilie de Villeneuve, en cours de canonisation, I'abbé de Villeneuve participa dès 1930 à la constitution de la JOCF de Labruguière et devint rapidement responsable départemental du mouvement.

Avec l'occupation il s'engagea progressivement dans la Résistance devenant dépositaire du journal clandestin "Témoignage Chrétien" dès février 1942 puis diffuseur de "Combat" dont Charles d'Aragon était le dépositaire et le chef pour le Tarn. "Aumônier des Maquis du Tarn" en juin 1943, à la demande de Reille Soult, Chef départemental des MUR (Mouvements Unis de la Résistance), guidé par Langlois et Antoine Carceller, il fit la connaissance des chefs militaires des maquis et notamment du capitaine de Kervenoaël. avec qui il se lia d'amitié

C'est au maquis "De Lattre de Tassigny" mis en place à la Jasse de Martinou par Saint Michel, qu'il rencontrera le 20 avril 1944 Sévenet et Mompezat qui venaient de fonder le CFMN. Il y sera encore deux jours après lorsque les allemands venus sur cinquante camions de Castres et de l'Hérault, attaqueront à l'aube au prix de lourdes pertes. Le Corps Franc y perdra cinq des siens et comptera de nombreux blessés. Rude baptême du feu !

Dès le débarquement et le regroupement du CFMN, I'abbé de Villeneuve vit en permanence au Corps Franc dont il partage les fatigues et les combats, les joies et les peines, prodiguant les soins aux blessés, accompagnant les morts, soutien moral de tous, quelles que soient leurs croyances, dans une atmosphère de fraternité militaire où son rayonnement spirituel fait merveille.

A l'ultime bataille en terre Tarnaise, le 23 Août 1944, au Pont de la Mouline aux confins de l'Hérault, contre une puissante colonne ennemie qui a déjà ravagé Albi et semé la mort sur son passage, il restera au milieu de la mitraille secourant les blessés, guidant de la voix ses compagnons qui protègent le repli en ripostant au feu nourri des allemands. Quoique blessé lui méme à la cuisse, il ramènera dans nos lignes un blessé grave.

Après la fin des combats de la libération de la Région et la constitution du 1er escadron "Montagne Noire", au sein du 8° Dragons de la 1ère Armée Française, il deviendra aumônier du Régiment qu'il accompagnera en Alsace et en Allemagne jusqu'à la victoire finale. Titulaire de la Croix de Guerre avec deux citations à l'ordre de l'Armée, Médaille de la Résistance Française, Médaille de la Résistance Polonaise en France, il se verra remettre la croix de Chevalier de la Légion d'Honneur par le Général De Lattre de Tassigny lors de l'inauguration du Monument-Ossuaire de Fonbruno le 20 juillet 1947.

Il continuera jusqu'à sa mort à servir sa Foi, en France, en Afrique, en Amérique du Sud... gardant toujours le contact avec les anciens du Corps Franc, animant leurs réunions annuelles....

Décédé le 19 décembre 1991, il a été inhumé à sa demande, au cimetière de Laprade au cœur de la Montagne Noire, auprès d'Henri Sévenet et de Bernard Jouan de Kervenoaol, ses camarades de combat.

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