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Le capitaine de Kervanoael commandant l'Escadron "Montagne Noire " du 8° Dragons dans la Première Armée Française.

 

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Une rue de Castres porte le nom de ce grand résistant Tarnais membre de plusieurs réseaux et commandant militaire du Corps Franc de la Montagne Noire.
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Le Capitaine JOAN de KERVANOAEL
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Capitaine "Saint Michel"
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(Ploermel [Morbihan], 16 nov. 1912 - Grenoble [Isère], 22 juillet 1970).

Lieutenant de cavalerie en 1940, prisonnier, évadé dès août, le voilà dans l'armée d'armistice au 3e Dragons de Castres, où sa résistance commence au réseau "Action CDM R4" (camouflage de matériel de la Région 4).

Au sein du mouvement "Combat", il crée la première A.S.(Armée Secrète).

Avec l'arrivée des Allemands en zone libre (novembre 1942) et après 1'échec de De Lattre dc Tassigny, de regrouper des régiments pour une résistance, c'est au sein des MUR qu'il dirige l'AS (nov. 1942 à févr. 1943). Puis il crée le Service des maquis qui accueille les premiers réfractaires du STO: 28 maquis, regroupant 700 hommes environ (dont 350 en instruction militaire).

Arrêté après dénonciation et interné à Saint-Michel de Toulouse de février à avril 1944, il rejoint, contacté par A. Carceller, le CFMN, alors en formation, de Mompezat et Sévenet.

Une partie des maquis "de Lattre" rejoint leur ancien chef. Il en devient ]'instructeur et le chargé des opérations. Il l'organise comme un régiment de cavalerie (le 2e Lancier), en escadrons et pelotons, et est de tous les combats. Sous ses ordres. un escadron du CFM incorporé au sein de la 1ère armée française est en Alsace et en Allemagne en 1944-1945.

Sa carrière militaire, dont la Résistance n'a pas hâté l'avancement, continue en Indochine de 1951 à 1959, puis en Algérie jusqu'en 1962. Il obtient le diplôme du Centre des hautes études Asiatiques.

Après sa retraite, il assure la présidence des anciens du CFMN.

Robert Fabre.

(Les Tarnais – Dictionnaire biographique)

 

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